Au fait, c’est quoi la thermographie aérienne ?

L’utilisation de caméras thermiques permet de capter des données “hors du spectre visible“, sur la gamme de l’infra rouge.

On y détecte principalement les variations de température de toutes natures :

• sur des bâtiments, pour détecter les pertes de chaleur, les défauts d’isolation après travaux mal faits ou simplement par vieillissement du bâti
• sur des organes mécaniques peu ou pas accessibles, et détecter d’éventuelles malfonctions ou surchauffes
• sur des êtres vivants, pour une recherche ou un comptage de faune par exemple
• sur des sinistres, pour rechercher la présence de points chauds résiduels
• sur des panneaux solaires, en quête de cellules défectueuses ou HS sur les champs solaires ou les toits des bâtiments
• sur des ouvrages, comme par exemple un point chaud sous le goudron du revêtement d’un pont, signifiant son décollement et à terme une dégradation intrinsèque de sa structure béton
• sur toute cible à réaction exothermique (c’est à dire qui produit de la chaleur), comme des sites industriels, des produits chimiques, etc, principalement là où il est dangereux d’envoyer un Homme.

Il y a donc de très nombreuses exploitations de ces images infra rouge.

Il y a encore peu, l’hélicoptère était le mode d’emport de ce type de caméras. Mais si elles ont une définition très haut de gamme, le coût reste exorbitant… Et la distance à la cible lointaine.

Le drone permet de compléter la technique “hélico” en emportant des caméras ultra légères, certe à définition plus modeste, mais dont l’extrême proximité avec la cible rend les mesures thermiques précises au pixel près !

Attention, ne pas confondre “caméra thermique” et “imageur thermique”. La caméra thermique est un outil de mesure, étalonné et certifié, contrôlé tous les 1 à 2 ans selon le fabriquant, indiquant des températures totalement fiables. L’imageur thermique est un filtre placé devant une caméra standard, son coût est 10 à 30 fois inférieur, et donne une estimation de température dont la fiabilité reste approximative et dont les données ne peuvent être exploitées par des thermiciens, ou encore moins dans le cadre de procédures d’audit ou judiciaires.

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